• C'est en 1946 que cette société italienne nait à Alba, ville située au nord de l'Italie, dans le Piémont.

    A l'origine se trouve un petit pâtissier de la via Rattazzi, Pietro Ferrero, qui invente une nouvelle recette de pâte à tartiner. Seulement après-guerre, le chocolat était une denrée très chère. Pour créer sa pâte à tartiner, Pietro Ferrero eut donc l'idée d'utiliser avant tout un produit local de faible coût, la noisette du Piémont. Grillées et broyées, ces noisettes furent mélangées avec du sucre, du lait, de la poudre de cacao en faible quantité et un peu de matière grasse ; le Nutella était né.
    Tout d'abord baptisé Tartinoise, il arrive en France en 1961 et ne reprendra son vrai nom que 5 ans plus tard.

    Avec le temps, la noisette piémontaise se mit elle aussi à coûter de plus en plus cher. Aussi, le pâtissier, devenu industriel, commença à fabriquer son produit avec de la noisette turque, puis en diminua la quantité dans la recette (il n'y en a plus que 13 % aujourd'hui), pour augmenter la teneur en matière grasse et en sucre.
    C'est ainsi qu'avec ses usines implantées un peu partout dans le monde, le Nutella possède des saveurs légèrement différentes. En Australie par exemple, les noisettes incorporées à la préparation sont du cru. Cela fait une différence infime que les aficionados ne manqueront pas de relever à la dégustation.

    Aujourd'hui, le Nutella règne sans partage sur le marché des pâtes chocolatées à tartiner, où elle occupe 80 % des ventes avec plus de 78 millions de pots vendus chaque année.

    En France, près d'un foyer sur 2 achète du Nutella au moins une fois par an, très certainement à l'occasion de la Chandeleur. Rien d'étonnant que 85 % des consommateurs n'achèteraient rien s'ils ne trouvaient pas leur pot de Nutella...


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  • Ce signe est désormais mondialement connu dans le domaine de l'informatique et plus particulièrement sur le net.

    Mais les moines copistes du Moyen Age étaient loin d'imaginer ce succès lorsqu'ils l'inventèrent comme abréviation graphique de la préposition latine ad (à, vers). Le d à cette époque était un rond terminé par une courbe vers la gauche.

    Il est appelé par certains "a commercial" car il était utilisé il y a quelque temps dans des expressions comme : 1 kg de pommes @ 3 F 50 (1 kg de pommes à 3 F 50). Mais la plupart des dactylos ne surent jamais la raison de sa présence sur le clavier.

    Son nom réel français est "arobase" tandis que les Anglais l'appellent "at" (traduction littérale du ad latin).

    Le nom "arobase" a également une origine :
    Au moyen âge, les imprimeurs rangeaient leurs lettres dans un meuble qui s'appelait la casse (d'où d'ailleurs la notion de "changement de casse" dans les logiciels de traitement de texte) ; en haut, ils disposaient les majuscules (haut de casse) et en bas les minuscules (bas de casse).
    Par ailleurs, le A s'écrit en minuscule de 2 manières : a et @ ; le second était le "a rond".

    Donc, @ est un "a rond bas de casse" qui, avec la déformation dans le temps est devenu "arobase".


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  • Selon G. Esnault, cette expression courante au XIXième s. dans le monde de la prostitution, signifie ne pas rétribuer les faveurs d'une fille. Puis, elle a été reprise par les étudiants dans le sens affaibli qu'on lui prête aujourd'hui, qualifiant un rendez-vous que l'on n'aura pas respecté, très couramment, un rendez-vous amoureux.

    Le lapin signifiait à l'époque le refus de payer, comme dans voyager en lapin (voyager clandestinement). Pour Claude Duneton, le fait de poser un lapin pourrait résulter de l'influence d'une autre expression, d'usage également au XIXième s., faire poser ou laisser poser quelqu'un pour le faire attendre.

    Curiosité ! Les Néerlandais et les Flamands diront plutôt zijn kat sturen, c'est-à-dire littéralement 'envoyer son chat' ...


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  • Insulte à l'encontre des personnes en uniforme



    Ce cri de guerre est célèbre mais il n'a rien à voir avec ces tranquilles ruminants !

    Cette expression date d'un peu avant la première Guerre Mondiale. A cette époque, sur les guérites des gardes-frontières allemands était écrit en grosses lettres WACHE qui signifie "Garde" en allemand. Le W se prononçant V en allemand, la confusion fût facile pour les français habitant ou passant à la frontière allemande !

    Pour mémoire, Français et Allemands s'aimaient fort peu à cette époque. Il y avait eu la guerre entre Napoléon Ier et les Prussiens au début du XIXème siècle, puis la guerre de 1870 entre Napoléon III et les Prussiens où Alsace et Lorraine furent tour à tour françaises et allemandes.

    Depuis, on utilisa cette expression, tout au long du XXème siècle, pour insulter policiers, gendarmes et CRS ...

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  • Etre redevable d'un service rendu dans un moment difficile.

    Cette expression vient de l'époque où l'on faisait brûler des chandelles dans les églises au pied des statuts des saints en reconnaissance de l'aide apportée.

    Le mot "fière" dériverait de "fidare" c'est-à-dire confier, vouer, se fier. Ainsi, dans l'expression "devoir une fière chandelle" il a une notion de fidélité, on brûle un cierge pour témoigner de sa foi en quelqu'un.

    A cette période la chandelle était comme le pain et le vin, une denrée indispensable. Si les pauvres s'éclairaient aux chandelles de suif, les nobles eux utilisaient la chandelle de Bougie (Bgaya) en cire (du nom de la ville algérienne d'où est importée la cire). Elément rare et cher mais indispensable à la vie de tous les jours il était compté, ce qui explique que le fait de brûler une simple chandelle en échange d'un service rendu était la marque d'une grande reconnaissance.


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