• Clin d'oeil tout spécial pour une spécialiste (et amatrice)...

    C'est à une maladresse des sœurs TATIN (Caroline et Stéphanie), aubergistes à Lamotte-Beuvron en Sologne vers 1898, que nous devons la tarte TATIN.
    Dans la hâte précédant l'arrivée de nombreux clients de l'auberge, l'une d'elle fit tomber une tarte aux pommes.
    En ce temps-là, la vie dans les campagnes étaient dure et jeter de la nourriture était sacrilège.
    Les sœurs TATIN ramassèrent la tarte en la remettant à l'envers dans son moule, et la repassèrent au four.
    La délicieuse tarte caramélisée qui en résulta assura leur célébrité.


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  • Signification :
    "Bourre" est un mot aux multiples significations aussi bien dans le vocabulaire normal qu'en argot.
    Pour n'en citer que quelques-uns, on trouve :
    La touffe de poils ras qui sert (servait) à fabriquer du feutre
    La matière qui servait à comprimer la charge dans les anciennes armes
    Le coït (ne souhaite-t-on pas une "bonne bourre !" à celui qui va s'envoyer en l'air ?)
    La bonne qualité ("un costar de première bourre")
    La matière servant à rembourrer des matelas ou des coussins...

    Origine :
    En ce qui nous concerne, selon plusieurs sources, il viendrait, depuis le début du XXe siècle, du verbe « bourrer », compris au sens de « bloquer » ou « arrêter ».
    Le lien n'est pas évident, sauf si on considère que celui qui a été bloqué dans son avance ou qui s'est arrêté a pris du retard et, du coup, est devenu pressé.

    Notez qu'une autre hypothèse de Duneton en situe l'origine chez les Occitans qui pratiquaient le jeu de cartes qui s'appelle la « bourre » et chez lesquels il existe la locution "es a la borra" ("il est à la bourre") liée au contexte du jeu en question.
    Cette bourre-là, serait le « duvet » (celui qui sert à bourrer les oreillers, entre autres) restant à celui qui s'est malheureusement fait « plumer » au jeu.

    Mais le lien avec le fait d'être en retard ou pressé est difficile à faire.


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